Les plus belles histoires d'amour s'écrivent à l'encre de l'amitié,
Se connaître et faire grandir cette intimité,
Ils nous le disaient,
Mais tu étais la seule qui l'entendait.
Ne m'en veux pas, je sortais d'une histoire,
Une de celles qui te laissent sans espoir,
Dans cette mascarade j'avais mangé de la verte herbe,
Le coup avait été si dur que j'ai failli en perdre une vertèbre.
Puis, sans prévenir, tu es venue,
A bout de ma présumée méfiance,
Avec une recette secrète qui par cupidon seul est détenue,
Tu l'as transformée en confiance.
Mon désir était pourtant de te faire payer le prix,
D'une trahison, d'une douleur, d'un mépris,
De ton cœur je voulais faire une bouchée,
De ton amour une fosse sans débouché.
A mesure que tu t'ouvrais à moi,
Je sentais mon cœur s'éloigner du noir,
Dans lequel il avait été plongé,
Ballotté, noyé, puis abandonné.
Tu as pris le risque de m'aimer,
J'ai oublié l'envie de te malmener,
Loin, l'ambition de te faire souffrir,
Comme la femme que mon cœur ne pouvait s'empêcher de haïr.
Aujourd'hui, je revis!
Car tu m'as appris le vrai amour, celui que je vis,
Pour s'aimer, et faire reculer les barrières prétendues,
Nul besoin de goûter au fruit défendu.
Par Stephane Tano Agnini meilleur blogueur ivoirien 2015. Son blog est Pensée Concise
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