Accéder au contenu principal

Poème : La haine du fils à son père



 
Père, père où es-tu ?
Jamais je ne t'ai entendu
Rarement je t'ai vu
Regarde ce que je suis devenu

Un paresseux qui baisse les bras au premier coup
Un ami de la facilité noyé par la corruption
Un bandit, un drogué bientôt un fou
Un enfant perdu sans ambition

Chaque jours, je te pleure père
J'envie mes amis
Chaque jours, je prie
Pourquoi as-tu fait ça à ma mère ?


Dieu merci je ne t'ai jamais connu
Car mon père est ton contraire
Il m'a toujours aidé à me relever, moi à terre
Je l'ai vu, suivi et entendu

Il me remplit chaque seconde de joie
Il me guide vers la fois
Il m'aide à croire en moi
Il m'enseigne le respect de la loi

Mon meilleur ami, mon conseiller, ma banque
Un éducateur, un séducteur, un visionnaire
Un pieux, un rigoureux un homme exemplaire
Quand je vais mal c'est dans ses bras que je me planque


Bonne fête au père responsable.


Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

LA DOT EN PAYS AKAN

L es Baoulé et les Agnis font partis du grand groupe Akan originaire du Ghana. Ils vivent essentiellement au centre de la Côte d’Ivoire pour les premiers et à l’est du même pays pour les seconds. Comme chez la plupart des peuples africains, le mariage chez ces deux peuples n’est pas seulement l’union entre deux individus, mais c’est surtout celle de deux familles. C’est pourquo i, la célébration d’un mariage est précédée de longues et patientes discussions entre les familles des futurs conjoints. Même si c’est l’homme qui fait le pas et décide d’épouser la femme, l’avis favorable de cette dernière est essentiel pour que le mariage ait effectivement lieu. A la différence d’autres peuples chez qui l’on impose un époux à la jeune fille ou une épouse au jeune en âge de se marier, il n’y a pas de mariage forcé chez les Baoulé et Agni. LES DIFFERENTES ETAPES DU MARIAGE TRADITIONNEL : 1- LE “KOKO” OU LA CEREMONIE DES FIANÇAILLES Chez les deux peuples, le “Kôkô” est l’étape qui fait office ...

Poème : Le travail de mille générations

Des difficultés, des regrets, des si je savais, des générations en destruction Des amis qui soutiennent, des sourires sur des lèvres, le cœur suit les instructions Des briques, du ciment, un peu d’eau de l’espoir en construction La jeunesse   prend des décisions Loin des vices En tête de liste Père fier du fils Mère fière de miss Pas de place pour le découragement Des sueurs et des sueurs derrières chaque réussites Loin des pessimistes Aucun diplôme ne vaut un engagement Bonne fête du travail ! 

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 1,29-39.

E n ce temps-là, aussitôt sortis de la synagogue de Capharnaüm, Jésus et ses disciples allèrent, avec Jacques et Jean, dans la maison de Simon et d’André. Or, la belle-mère de Simon était au lit, elle avait de la fièvre. Aussitôt, on parla à Jésus de la malade.  Jésus s’approcha, la saisit par la main et la fit lever. La fièvre la quitta, et elle les servait.  Le soir venu, après le coucher du soleil, on lui amenait tous ceux qui étaient atteints d’un mal ou possédés par des démons.  La ville entière se pressait à la porte.  Il guérit beaucoup de gens atteints de toutes sortes de maladies, et il expulsa beaucoup de démons ; il empêchait les démons de parler, parce qu’ils savaient, eux, qui il était.  Le lendemain, Jésus se leva, bien avant l’aube. Il sortit et se rendit dans un endroit désert, et là il priait.  Simon et ceux qui étaient avec lui partirent à sa recherche.  Ils le trouvent et lui disent : « Tout le monde te c...